Un cadre de vie dégradé

Nous subissons depuis plusieurs années une dégradation du cadre de vie au sein du quartier de Figuerolles : des travaux de voirie interminables, une circulation de plus en plus difficile, des trajets d’autobus éloignés, la démultiplication des constructions immobilières d’envergue sans contrepartie verte, la pose d’antennes GSM sans préavis à quoi s’ajoutent une intensification du commerce et de la consommation de drogue à la vue et au su de tous, des rodéos nocturnes, des incivilités, etc.

Face à autant de nuisances, il est devenu impératif de se mobiliser collectivement si l’on souhaite infléchir les décisions de pouvoirs publics et reprendre en main le destin de notre quartier.
Cette idée a rencontré un écho favorable auprès de nombreuses personnes. Ainsi soutenus nous :
• sommes intervenus auprès des services de la voirie.
• avons contacté par courrier postal le nouveau maire pour demander un moratoire sur les installations d’antennes GSM.
• avons regroupé de nombreuses demandes de mesures de puissance d’émission à l’Agence Nationale des Fréquences.
• préparons une demande d’audience au Maire.
• avons créé un « Comité de quartier Figuerolles Autrement » doté d’un statut d’association Loi 1901 (voir verso) dont les postes sont à pourvoir au sein du Bureau et du Conseil d’Administration (vice-présidents, secrétaire, conseillers, etc).

Nous proposons aux habitants du quartier, associations, commerçants, etc. de nous rejoindre en devenant adhérent : il suffit de signer ce bulletin et de verser une cotisation de 5 €. Un Conseil d’administration provisoire a été mis en place et une assemblée générale extraordinaire sera convoquée dans les trois mois nous réunira et rendra compte de son action. Ce sera notre association, pour défendre, tous ensemble la qualité de vie de notre quartier.




Nos premiers résultats : 23/09/2020

Les premiers tests officiels sur les rayonnement hertziens (antennes GSM) ont commencé le 23 septembre 2020 au 47 rue Lafeuillade et se poursuivent.

Il apparaît que l’installation des antennes sur le toit de l’immeuble du n° 11 rue Lafeuillade n’est pas très judicieuse. Le choix d’une plateforme sur une terrasse d’un immeuble de 3 étages fait que l’azimut est tape en plein dans les murs en béton d’un immeuble R+1 (soit 4 étages réels). Le faisceau qui devait pointer vers l’est serait absorbé par l’armature du 4e étage de ce bâtiment !

Néanmoins, les mesures donnent un état zéro intéressant. Nous avons un rapport de 36 pages !

Nous n’en poursuivrons pas moins nos démarches auprès de la Mairie.

Le porte-Parole et webmaster




Référendum local sur la 5G

30Jeudi 9 octobre 2020 à 11h00, une conférence de presse a eu lieu au 47 rue Lafeuillade à Montpellier, au pied des antennes de la société Bouygues installées sur la terrasse de l’immeuble de 3 étages du 11 rue Lafeuillade. Cette conférence de presse a été retransmise sur les écrans de télévision par FR3 Occitanie émission locale 19/20.

Elle a eu lieu à l’initiative de Madame Maud Bodkin, conseillère départementale du 5e canton de Montpellier, associée à notre Comité de quartier Figuerolles Autrement.

Les journalistes ont pu accéder au 5e étage, au logement de Lucienne B., personne âgée maintenue à domicile. Ils ont ou apprécier la réalité de l’exposition potentielle aux ondes émises par ces antennes situées à 5,20 m de sa fenêtre.

Des membres de l’association représentant des résidences voisine étaient présents et on pu s’exprimer.

Nous tenons aussi à remercier l’association Robin des Toits, le quotidien Midi-Libre, l’hebdomadaire l’Agglorieuse et tous ceux qui ont apporté leur concours à la réussite de cette conférénce. Nous lançons une pétition pour un référendum d’intitiative populaire adressée à Monsieur le Maire Michaël Delafosse. Cliquez sur ce lien.

Pour le bureau
le Porte-Parole Raymond GIMILIO 




Notre première action : des mesures de radioémissions

23/09/2020

Les premiers tests officiels sur les rayonnement hertziens (antennes GSM) ont commencé le 23 septembre 2020 au 47 rue Lafeuillade et se poursuivent.

Il apparaît que l’installation des antennes sur le toit de l’immeuble du n° 11 rue Lafeuillade n’est pas très judicieuse. Le choix d’une plateforme sur une terrasse d’un immeuble de 3 étages fait que l’azimut est tape en plein dans les murs en béton d’un immeuble R+1 (soit 4 étages réels). Le faisceau qui devait pointer vers l’est serait absorbé par l’armature du 4e étage de ce bâtiment !

Néanmoins, les mesures donnent un état zéro intéressant. Nous avons un rapport de 36 pages !

Nous n’en poursuivrons pas moins nos démarches auprès de la Mairie.




Nos services

Notre premier service : vous écouter puis vous aider

Nous sommes des citoyens bénévoles et expérimentés, des actifs comme des retraités. Nous sommes à votre service pour vous aider, dans la cadre des lois, pour que vos droits soient respectés. Indépendants de tout pouvoir, nous sommes des partenaires de bonne volonté. A nos côtés, en ayant signé un bulletin d’adhésion, vous n’êtes plus seuls face à des administrations omnipotentes. Votre adhésion vous fait bénéficier de notre expérience de citoyens.




Histoire de la dégradation du quartier

La commune de Montpellier était lancée dans une urbanisation sauvage, le principe adopté étant la concentration verticale de l’habitat. Figuerolles est un des deux faubourgs de la ville :

  • au nord-est le faubourg Boutonnet a été l’objet de toutes les attentions et de rénovations de ses maisons,
  • au sud-ouest le faubourg Figuerolles a été un peu négligé !

Depuis longtemps, le quartier a mauvaise presse. La rue du Faubourg Figuerolles qui part de la place Salengro était une rue animée et très commerçante. Elle s’est peu à peu désertifiée. Il n’y a pratiquement plus d’artisans, rares sont les boutiques, les places de stationnement se sont réduites comme peau-de-chagrin.

Autrefois, il y avait la voie était continue entre la place Salengro et la route de Lavérune. Maintenant, la rue de Figuerolles est tronçonnée au croisement avec celle de Bouschet de Bernard. Le tronçon de la place Salengro à Bouschet de Bernard est un chantier abandonné, une chaussée éventrée. La circulation des piétons y est dangereuse.

Le tronçon rénové entre Bouschet de Bernard et rue de Claret a vu la circulation restreinte à une seule voie vers la route de Lavérune. Une voie dans laquelle le bus venant de Bouschet de Bernard peine à s’engager. Le stationnement a été diminué considérablement. La voie vers Salengro est devenue une double voie cyclable. Bravo direz-vous ? Les cyclistes allant vers Lavérune-Gély arrivant au carrefour de la rue de Claret se trouvent nez-à-nez avec le bus obligé de tourner arrivant de la direction Lavérune et les autos qui le suivent. A quand un accident de deux-roues mortel ?  Où est passé le psychopathe qui a imaginé un tel piège ?

Les voitures et le bus obligés de tourner vers la rue de Claret tournent avec le bus rue Antérrieu qui est devenue TRES frequentée. Le poids du bus dégrade vite la chaussée !

La rue Lafeuillade s’est agrémentée d’un superbe immeuble en béton a façade de clapier (cage à lapins). Le trottoir, étroit, décroche avec celui de l’extrémité de la rue. Là aussi, on n’a pas mesuré l’étroitesse des trottoirs : 1,18 m (118 cm) !

And so on …




Cité Gély : monde gitan interlope

L’hebdomadaire satirique « L’AgglOrieuse » n° 899 du 26 août 2020 publiait à la Une l’annonce d’un article en page 4 sur ce sous-quartier du quartier populaire de Figuerolles. Cette cité presque exclusivement peuplée de gitans est le siège d’une vie nocturne intense et bruyante. C’est aussi un lieu sale avec ses rues jonchées de détritus, de poubelles incendiées, de masques jetés, d’emballages de MacDo et de mégots divers. Derrière les bâtiments refaits récemment à neuf, des tas de papiers, de cartons, de bouteilles de gaz hilarant sont saupoudrés de vieux pneus.

Récemment même, un crime a été commis dans la nuit. De jour, des jeunes gens à sacoches guettent le chaland en voiture venant se ravitailler en substances illicites. Comme le dit l’hebdomadaire :

« De nombreux faits divers émaillent le quotidien avec la persistance de tous les problèmes sociaux propres à la communauté gitane qui y réside. Un mélange de communautarisme, une délinquance protéiforme, et une situation sanitaire déplorable avec des problèmes de santé récurrents (HIV, obésité, diabète, consanguinité, addictions, Covid19 …). Sur un fond d’analphabétisme persistant accompagné d’un taux de chômage supérieur à la moyenne, le monde dit gitan semble stagner quand il ne régresse pas. ».

Nous qui passons régulièrement par là, nous voyons aussi les luxueuses berlines noires et puissantes d’origine germanique passer par là avec un respect assez approximatif du Code de la Route, notamment pour le stationnement en double file ! Ce ne sont certainement pas les allocations familiales qui paient ces coûteux engins ? D’où vient l’argent ?

Pourtant, il y a un espoir. L’école républicaine et obligatoire est un des moyens avec la religion (catholique ou protestant pentecôtiste). Cette population est en majorité de nationalité française, de culture gitane, de langue catalano-gitane. L’action de la commune à travers l’école porte lentement ses fruits. Il manque l’action continue de reconquête d’une enclave où la loi des dealers efface malheureusement le souvenir de Manitas de Plata et occulte les champions de pétanque, les mécaniciens hors-pair et les professionnels des marchés, toute une population laborieuse dont on parle peu alors qu’ils sont majoritaires. Comment appliquer la règle Figuerolles-Autrement à Gély-Autrement ?

A suivre …