Vous avez dit Écologie ?

Une leçon d’Écologie « l’écologie pour ne pas être nuls ».

Ecologie scientifique vs Ecologie politicienne

Il convient de faire la différence entre l’Écologie scientifique, une des sciences de l’Environnement et du Cadre de Vie et l’Écologisme ou Écologie politique. Nous n’avons qu’une maison commune, notre planète Terre. Son étude se fait par une approche scientifique, par un ensemble de disciplines scientifiques rigoureuses (géologie, climatologie, météorologie, écologie, zoologie, botanique, pédologie ou science du sol, géographie, …). La plupart des scientifiques dont les Écologues, ne sortent pas de leur laboratoire ou de leur terrain de travail, ils ne se mêlent pas aux Écolos politiciens et ne réagissent pas aux contre vérités qu’émettent, par ignorance, les Écolos ! Ils ont tort ! Je suis un Écologue qui a été parachuté dans l’administration de l’Environnement par manque de postes de recherches. Mon regretté Maître a fait là un bon investissement. Je suis un écologiste sachant et encore actif

Pourquoi le climat s’est altéré

Le climat est est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. Son étude est la climatologie. Le climat n’est pas immuable, il varié, hélas, on parle de changement climatique ou de changement climatique. Le climat a commencé insidieusement à changer, imperceptiblement, à partir du moment où l’exploitation des ressources énergétiques fossiles a commencé, au début de l’ère industrielle (vers les années 1800, XIXe siècle). On a brulé du charbon puis du pétrole dont la planète s’était débarrassée en les enfouissant dans les couches sédimentaires où les mines et les forages sont allés les récupérer. Le déchet principal (gaz à effet de serre ou GES)est le gaz carbonique (CO2 ou dioxyde de carbone) produit par la combustion des charbons et pétroles et par les hauts-fourneaux de la métallurgie du fer et de l’acier. La production de chaux et de ciments a suivi avec l’utilisation de béton armé de fer et d’acier dans la construction, le BTP (bâtiment et travaux publics). La cuisson du calcaire casse la molécule de carbonate de calcium (CaCo3) et dégage du CO2 qui s’ajoute au CO2 de la combustion du pétrole utilisé pour chauffer les fours de la cimenterie. Le fer et l’acier sont produits par la réduction des oxydes de fer par le coke (résidu carboné de la distillation du charbon, la houille). Là encore du CO2 est produit. Sans compter les combustibles utilisés dans les moteurs thermiques (machines à vapeur, moteurs à essence et diésel, turbines de centrales électriques, …).

Le CO2 est un des gaz à effet de serre (GES), un déchet gazeux, qui s’accumule dans l’atmosphère avec les autres GES (CO2, méthane, dioxyde d’azote, vapeur d’eau, …)  qui interceptent la chaleur que la planète dégage vers l’espace intersidéral. Les GES laissent passer les rayons énergétiques en provenance du soleil et qui réchauffent la Terre . Ils empêchent les rayons infrarouges émis par la Terre de s’échapper vers l’espace. Il s’établit un équilibre que l’augmentation des GES perturbe gravement en augmentant la température moyenne du globe et la machine climatique.

En 2018, la teneur moyenne de l’atmosphère en CO2 a atteint le niveau de 407,8 ppm, dépassant de 147 % le niveau préindustriel de 1750. Le CO2 met plus de 400 ans à disparaître ! On parle de puits de carbone. Le principal est la biosphère (dont les forêts) et les océans. La biosphère est hébergée par les océans et l’atmosphère.

Le bâtiment ou BTP (construction, entretien, électricité et chauffage des bâtiments résidentiels et non résidentiels) contribue pour 6 % des émissions de GES, ce qui n’est pas une raison de le passer sous silence. La destruction d’un arbre est celle d’un élément d’un puits de carbone qui assainit notre atmosphère. Une forêt mature est un réservoir important de carbone. La disparition de surfaces toujours plus grandes de forêts au profit de cultures ou de pâturages ou de constructions en ville (emmagasinant une quantité moindre de matière organique) libère du CO2 dans l’atmosphère, ce qui se voit, hélas, trop souvent dans notre bonne ville et métropole de Montpellier.

A Montpellier, la surdouée

La ville et sa métropole sont l’objet d’une destruction frénétique de bâtiments en vue de la reconstruction à neuf d’empilement de cages à lapins parallélépédiques plus ou moins habillées de métal clinquant. Comme ci-dessous. On aurait pu y faire une aire de jeux ! 


Face au 47-27 rue Lafeuillade

Ce chef d’oeuvre (ci-contre) est visible rue Lafeuillade, en face du n° 47. Vous pouvez agrandir la photo. C’est un immeuble construit en plaques de béton amenées par camions (on a brûlé du gazole), assemblé sur des armatures en béton armé.

Avant le construction, il y avait là une friche industrielle (anciens ateliers du chemin de fer). La petite maison à gauche semble écrasée. Combien de temps résistera-t-elle ?

 Combien de tonnes de CO2 a-t-elle coûté à notre environnement ? A 980 kg de CO2 ou équivalent par m2 de surface habitable, cela fait quelques tonnes. Des réalisations identiques, équivalentes ou plus grosses, il y en a des centaines à Montpellier.

L’image de marque de notre quartier va empirer, envahi par le béton.

L’écologie est globale

L’écologie, la vraie, la scientifique ou celle qui s’en réclame, forme un tout. On ne peut minimiser une source de GES(le BTP) et s’attaquer aux voitures à moteur thermique. En pénalisant les voitures particulières à moteur thermique, on pénalise AUSSI celles à moteur électrique et on pénalise taxis, ambulances, pompiers, police, gendarmerie, … A-t-on vraiment réfléchi ches les écolos, écolos de surface, écolos en peau de lapin installés au Conseil municipal et au Conseil de la Métropole (il y a des exceptions) ? Vous laissez faire ceux qui délivrent les permis de démolir et de construire.


Avant : rue de Claret x Croix du Capitaine


Après : rue de Claret x Croix du Capitaine

On a créé de l’entropie (cliquez ce lien), c’est à dire un gaspillage d’énergie sans nom investi lors de la construction de ces bâtiments ! Le terme entropie signifie « transformation ». Il caractérise le niveau de désorganisation, ou d’imprédictibilité du contenu en information d’un système et s’applique aux écosystèmes. Ici, ces maisons qui ont coûté au temps le leur construction du GES (280 kg/m2 habitable) et ont été rasées, transformées en un déchet du BTP : des gravats (de l’entropie) ! 

De plus, les arbres situées du côté de la rue de la Croix du Capitaine ont été détruits. On a détruit des puits de carbone. 

Quelques jours plus tard, Attila a fini son travail de démolition. Voyez ci-contre comment tout a été rasé, razibus, par un brin d’herbe ne subsiste ! Quelques moignons pitoyables de racines de ce quit un arbre : rasé, razibus ! 


Plus rien ne subsiste !

Est-ce bien là des écologistes ? Où-sont-ils ? Où sont ceux qui veulent manifester pour leurs vélos mal éclairés la nuit ?

 

Une catastrophe qui, hélas, se renouvelle ailleurs dans Montpelllier. On veut continuer à entasser des gens dans un habitat verticalisé sans commerces de proximité !

Halte au béton, stop au béton, halte aux démolitions, halte aux arrachages d’arbres, oui aux rénovations, oui aux reboisement et aux replantations.




On démolit et on déboise rue de Claret

Un groupe de maisons individuelles situé entre la rue de Claret et la rue de la Croix du Capitaine a commencé à être démoli et déboisé. C’est inadmissible, personne ne proteste.

Halte au béton !
STOP au béton !
Y’en a marre de démolir des villas !
Il faut manifester !
Raser une villa, déboiser son jardin est CRIMINEL : on dégage du Carbone dans l’atmosphère ! 900 kg de CO2 par m2 de surface habitable !




Histoire du naufrage du quartier

La commune de Montpellier était lancée dans une urbanisation sauvage, le principe adopté est la concentration verticale de l’habitat. Figuerolles est un des deux faubourgs de la ville : 

  • au nord-est le faubourg Boutonnet a été l’objet de toutes les attentions et de rénovations de ses maisons,
  • au sud-ouest le faubourg Figuerolles a été un peu négligé !

Depuis longtemps, le quartier a mauvaise presse. La rue du Faubourg Figuerolles qui part de la place Salengro était une rue animée et très commerçante. Elle s’est peu à peu désertifiée. Il n’y a pratiquement plus d’artisans, rares sont les boutiques.

Autrefois, il y avait la voie était continue entre la place Salengro et la route de Lavérune. Maintenant, la rue de Figuerolles est tronçonnée au croisement avec celle de Bouschet de Bernard. Le tronçon de la place Salengro à Bouschet de Bernard est un chantier abandonné, une chaussée éventrée. La circulation des piétons y est dangereuse. 

Le tronçon rénové entre Bouschet de Bernard et rue de Claret a vu la circulation restreinte à une seule voie vers la route de Lavérune. Une voie dans laquelle le bus venant de Bouschet de Bernard peine à s’engager. Le stationnement a été diminué considérablement. La voie vers Salengro est devenue une double voie cyclable. Bravo direz-vous ? Les cyclistes allant vers Lavérune-Gély arrivant au carrefour de la rue de Claret se trouvent nez-à-nez avec le bus obligé de tourner arrivant de la direction Lavérune et les autos qui le suivent. A quand un accident de deux-roues mortel ?  Où est passé le psychopathe qui a imaginé un tel piège ?

Les voitures et le bus obligés de tourner vers la rue de Claret tournent avec le bus rue Antérrieu qui est devenue TRES frequentée. Le poids du bus dégrade vite la chaussée !

La rue Lafeuillade s’est agrémentée d’un superbe immeuble en béton a façade de clapier (cage à lapins). Le trottoir, étroit, décroche avec celui de l’extrémité de la rue. Là aussi, on n’a pas mesuré l’étroitesse des trottoirs : 1,18 m (118 cm) ! And so on … 

Le Poufre de Figuerolles
Observateur