Triste bilan sur la drogue à Montpellier

Le quotidien Midi-Libre du lundi 15 mai 2023 publie sur deux pages (2&3) un dossier sur l’autopsie du trafic de la drogue à Montpellier.

Ce titre n’est pas approprié ; on autopsie un cadavre pour déterminer les causes d’une mort ! Or, le trafic de la drogue est une hydre bien vivante. On coupe une tête, il en repousse pluiseurs ! Bien vivant le trafic. Et Figuerolles tient la vedette avec la Cité Gély, un des multiples points de deal.

Les points de deal

Le plan Cabannes, le cours Gambetta sont cités en premier, c’est bien mais pas suffisant. Même si sont citées les ruelles voisines. La gare Saint-Roch est citée pour l’odeur de la fumée de Haschich !

Les « bons coins » sont ailleurs. Le quartier de la Mosson est un des hauts-lieux. Ce n’est pas le seul. La cité Gély du quartier Figuerolles (déjà dénoncée par l’Agglorieuse), le Petit Bard, Montasinos, etc. sont aussi cités par le quotidien et notamment dans l’interview du commissaire de Police, tête de la Direction départementale de la sécurité publique, M. Yannick BLOUIN. Ce haut-fonctionnaire semble pessimiste. Il aurait déclaré « On a parfois l’impression de vider la mer à la petite cuillère » (page 3) Entretien avec « … ».

Fléau national bien organisé

Selon l’entretien Le trafic de drogue est un fléau national ! Qu’il s’agisse d’une priorité nationale, nous nous permettons d’en douter. Le trafic de la drogue dépendrait du crime organisé, c’est une économie souterraine. Nous serions « loin derrière Marseille, le Vaucluse et même Nîmes » !!!

Il existe un OFAST (Office antistupéfiant) au sein de la Police Nationale. Cet office coordonne «  l’autorité  judiciaire  et  l’ensemble  des  ser-vices   concernés   par   la   lutte   contres   les   trafics(police, gendarmerie, douane). ». Avons nous affaire à un chat sans griffes, incapable d’attraper des souris ? « Ce sont 13 antennes, véritables chefs de file dans les territoires sont chargées du pilotage du réseau des CROSS (cellule du renseignement opérationnel sur les stupéfiants), de la remontée centralisée de l’information opérationnelle et de l’élaboration d’un  état  de  la  menace  au  niveau territorial ». Celà devrait donner des résultats, non ? Montpellier est inclus dans le CROSS de l’Hérault. Alors, qu’en est-il dans notre bon quartier de Figuerolles ? 

La Cité Gély et son point de deal

Pourquoi voit-on encore dans notre quartier de Figuerolles le point de deal de la cité Gély (Place du Jardin de l’Infante) avec ses guetteurs, ses charbonneurs et ses caves de stockage ? Lisez l’article du Midi-Libre que nous citons en-tête de cette brève.  On nous promet que la réorganisation de la Police pourrait aider à la faire plus efficace ?

En attendant, il ne suffit pas, Monsieur le Commissaire, de dénoncer « les grandes familles issues de la communauté gitane sédentaire ». Comment nettoyer ce lieu interlope ?

Appel au civisme

La drogue, c’est l’affaire de tous. La police municipale est impuissante et nous l’a écrit. Il y avait naguère un poste de police municipale édifié sur la placette devant le centre commercial du Mas de Merle. Qui l’a fait disparaître ? Qui l’a fair raser ? A la place, nous avons une plaque asphaltée avec deux arbres régulièrement vandalisés ! On vien de les remplacer. L’un a été brûlé, l’autre cassé en deux, couché. 

La boulangerie-pâtisserie a fermé. Le médecin est parti. Ceux qui restent sont admirables ! La Gaminerie (recyclerie) se cramponne, les kinés aussi comme la pharmacie et le marchand de journaux. La police passe, les dealers ressortent de leurs caves et des impasse et tout recommence.

Jean AYMAR
Citoyen de Figuerolles

 




Histoire de la dégradation du quartier

La commune de Montpellier était lancée dans une urbanisation sauvage, le principe adopté est la concentration verticale de l’habitat. Figuerolles est un des deux faubourgs de la ville :

  • au nord-est le faubourg Boutonnet a été l’objet de toutes les attentions et de rénovations de ses maisons,
  • au sud-ouest le faubourg Figuerolles a été un peu négligé !

Depuis longtemps, le quartier a mauvaise presse. La rue du Faubourg Figuerolles qui part de la place Salengro était une rue animée et très commerçante. Elle s’est peu à peu désertifiée. Il n’y a pratiquement plus d’artisans, rares sont les boutiques.

Autrefois, il y avait la voie était continue entre la place Salengro et la route de Lavérune. Maintenant, la rue de Figuerolles est tronçonnée au croisement avec celle de Bouschet de Bernard. Le tronçon de la place Salengro à Bouschet de Bernard est un chantier abandonné, une chaussée éventrée. La circulation des piétons y est dangereuse.

Le tronçon rénové entre Bouschet de Bernard et rue de Claret a vu la circulation restreinte à une seule voie vers la route de Lavérune. Une voie dans laquelle le bus venant de Bouschet de Bernard peine à s’engager. Le stationnement a été diminué considérablement. La voie vers Salengro est devenue une double voie cyclable. Bravo direz-vous ? Les cyclistes allant vers Lavérune-Gély arrivant au carrefour de la rue de Claret se trouvent nez-à-nez avec le bus obligé de tourner arrivant de la direction Lavérune et les autos qui le suivent. A quand un accident de deux-roues mortel ?  Où est passé le psychopathe qui a imaginé un tel piège ?

Les voitures et le bus obligés de tourner vers la rue de Claret tournent avec le bus rue Antérrieu qui est devenue TRES frequentée. Le poids du bus dégrade vite la chaussée !

La rue Lafeuillade s’est agrémentée d’un superbe immeuble en béton a façade de clapier (cage à lapins). Le trottoir, étroit, décroche avec celui de l’extrémité de la rue. Là aussi, on n’a pas mesuré l’étroitesse des trottoirs : 1,18 m (118 cm) ! And so on

Raymond GIMILIO
Porte-Parole




Editorial

Nous sommes à Montpellier, une ville prestigieuse dont certains anciens faubourgs se sont dégradés et où le béton pousse très fort au nom de la verticalisation de l’habita et de la concentration de la population.